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Examen théorique du brevet de parachutiste professionnel

Passer l'épreuve théorique de l'examen de parachutiste professionnel

Mise à jour le 22/11/2025 | Publié le 22/11/2022

Formulaire de candidature à l'examen théorique de parachutiste professionnel

Références réglementaires

Arrêté du 25 avril 1962 relatif aux programmes et régime de l’examen pour l’obtention du brevet et de la licence de parachutiste professionnel

Modalités d'inscription pour réaliser l'examen théorique

Vous souhaitez vous inscrire à l'épreuve théorique de parachutiste professionnel ? Remplissez le formulaire interactif 86FormExa.

Organisation des épreuves

Une session d'examen théorique parachutiste professionnel est organisée par an.

En métropole, seul le centre d'examen de Paris est proposé aux candidats ; des centres peuvent être ouvert outre-mer en cas de candidature.

L’examen se déroule simultanément en métropole et outre-mer. En conséquence pour l’outre-mer, les horaires de l’examen sont ceux de Paris.
Pour toutes questions, adressez un courriel à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

 

Déroulement des épreuves

Aucune formation théorique approuvée n'est requise. La préparation aux épreuves est laissée à la totale initiative des candidats.

Les épreuves théoriques sont :

  • Aérodynamique (durée de l'épreuve : 1 heure),
  • Technique de mise en oeuvre des parachutes - utilisation (durée de l'épreuve : 2 heures ; coefficient 2),
  • Météorologie (durée de l'épreuve : 1 heure),
  • Règlementation aérienne (durée de l'épreuve : 1 heure),
  • Construction des parachutes et équipements (durée de l'épreuve : 1 heure).

Chaque épreuve est composée de questions ouvertes et/ou de QCM (1 seule des propositions est exacte). Les épreuves théoriques sont notées de 0 à 20. Toute note inférieure à 5 à l'une des épreuves théoriques est éliminatoire.

Après délibération du jury, le candidat totalisant au moins 60 points est déclaré avoir satisfait à l'examen et reçoit une attestation de réussite valable 12 mois.

Redevance d'examen

Redevance pour les candidats redevables

Le paiement des redevances est effectué à chaque inscription.

La redevance d'examen est un forfait de 65€. Les candidats doivent payer la redevance d'examen par virement et joindre la preuve de leur paiement à leur dossier d'inscription.

Redevance pour les candidats exonérés

En application de l'article R. 611-4-VI du code de l'aviation civile, les demandeurs d'emploi sont exonérés de la redevance sous réserve de joindre au dossier d'inscription un « avis de situation » récent, imprimé depuis votre dossier internet France Travail.

En savoir plus...

Après l'examen théorique du para pro...

Vous avez passé l'examen théorique du para pro, n'attendez pas l'attestation de réussite adressée par la DGAC afin de demander votre carte de stagiaire afin de poursuivre votre cursus de formation,

vous devez passer votre visite médicale au plus vite et demander votre carte de stagiaire ; en savoir plus :

En savoir plus...

Conseils pour l'examen

PARACHUTISTE PROFESSIONNEL

Consignes relatives à la préparation de l'épreuve pratique en vol 

Références :

Arrêté du 03/12/1956 - relatif à la création d'un brevet et d'une licence de parachutiste professionnel et d'une qualification d'instructeur.

Arrêté du 25/04/1962 - relatif au programme et régime de l'examen pour l'obtention du brevet et de la licence de parachutiste professionnel.

Vous avez demandé à subir l'épreuve pratique en vol du brevet de parachutiste professionnel et le jury des examens du personnel navigant de la DGAC  a désginé un examinateur qui prendra contact avec vous afin de définir une date et un lieu.

Vous aurez soin de contrôler et de vous munir de tous les documents nécessaires, à présenter avant les épreuves et pour effectuer leur préparation :

- Carte de parachutiste professionnel stagiaire.

- Certificat médical d’aptitude classe 1 délivré par un CEMPN .

- Carnets de sauts,

- Carte VAC de l'AD ou des AD où doivent se dérouler les épreuves.

- Cartes aéronautiques en cours au 1/1 000 000 et 1/500 000 et/ou 1/250 000.

- Eventuellement Autorisation préfectorale et N° de NOTAM.

et tous les documents à votre convenance pouvant vous aider pour la préparation et la réalisation des tests.

Télécharger le guide d'examen, cliquez ici

Il vous appartient de prévoir et de regrouper tous les moyens nécessaires à la réalisation des tests en vol, de les contrôler et de vous assurer de leur disponibilité pour toute la période prévue.

- L’autorisation des services compétents, Aviation Civile et exploitant commercial du site. 

- L’aéronef largueur avec l'autorisation individuelle de parachutage. 

- Le manuel de vol et le MAP de l’aéronef utilisé. 

- Une copie de la fiche (ou devis) de centrage et de pesée de l’aéronef largueur. 

- Un pilote professionnel titulaire de la DNC de l’exploitant de l’aéronef utilisé.

- Des TID testés en nombre suffisant (au moins 3 pour le largage et .3 pour le saut sur ZS inconnue).

- Un ensemble de saut pour la précision d’atterrissage (fortement conseillé pour le saut sur ZS inconnue).

- Des combinaisons adaptées pour l’épreuve de Vol Relatif et, éventuellement, un "gilet de plomb"

- Des panneaux de signalisation et de balisage pour le marquage des zones. 

- Manche à vent, flamme de tendance, anémomètre et éventuellement des artifices fumigènes. 

- Un Emetteur Récepteur VHF mobile avec plage de fréquences aéronautiques.

- Trois charges (Masse minimale 40kg/charge) avec leur(s) parachute(s) de charge.

- Des agrès d’arrimage (compatibles avec les charges et les points d’ancrage dans la soute de l’aéronef) .

- Deux harnais pour le largage. 

- La possibilité d'accès aux documents de rapport et de prévisions météorologiques quotidiens 

(Cartes TEMSI et des vents et températures en altitude, TAF et METAR de l'AD et des AD voisins). 

Cette liste étant donnée à titre indicatif elle n’est pas limitative.

Prévoyez au moins deux journées complètes avec un report d’une journée pour l’ensemble des tests. En ce qui concerne le largage il est souhaitable de le prévoir tôt le matin avant le début d’une activité aéronautique intense qui peut augmenter la durée de cette épreuve généralement onéreuse pour les candidats.

Les frais occasionnés par ces tests sont totalement à votre charge. Ils comprennent, outre le prix des sauts, heure(s) de vol et la location des différents matériels, le défraiement complet du déplacement de l’examinateur (transport, hébergement et restauration), ainsi que la location et/ou l’usure du matériel qu'il utilisera. 

 

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Actualités

  • Fichiers vidéo corrompus

    C'est frustrant quand un fichier GoPro est corrompu ! Heureusement, il existe plusieurs méthodes pour tenter de le réparer.

    Voici les principales options, de la plus simple à la plus technique :

    1. Utiliser la fonctionnalité SOS de la GoPro

    C'est souvent la solution la plus rapide et la plus efficace :

    • Éteignez votre GoPro.

    • Retirez la carte SD (et la batterie, selon le modèle).

    • Réinsérez la carte SD (et la batterie).

    • Rallumez la caméra.

    Si votre GoPro a détecté une corruption lors du dernier arrêt, elle affichera généralement un message comme « SOS », « RÉPARATION DE FICHIER », ou une icône de vélo/pansement.

    • Appuyez sur n'importe quel bouton (sauf si c'est un modèle Session qui le fait automatiquement) pour lancer la réparation.

    La caméra tentera de réécrire les fragments de code manquants pour rendre le fichier lisible.


    2. Utiliser VLC Media Player

    VLC possède des fonctions de réparation pour certains types de fichiers corrompus :

    1. Ouvrez VLC et allez dans Média > Convertir / Enregistrer.

    2. Ajoutez votre fichier GoPro MP4 corrompu.

    3. Cliquez sur Convertir.

    4. Dans la fenêtre de conversion, choisissez un Profil (par exemple, Video - H.264 + MP3 (MP4) si ce n'est pas déjà le cas, ou AVI) et définissez un fichier de destination.

    5. Cliquez sur Démarrer.

    Si cela ne fonctionne pas directement :

    • Allez dans Outils > Préférences (ou Lecteur multimédia VLC > Paramètres sur Mac).

    • Dans la section Entrée / Codecs, trouvez l'option "Fichier endommagé ou incomplet" et changez-la de Demander à Toujours réparer (ou Toujours corriger).

    • Cliquez sur Enregistrer et essayez d'ouvrir à nouveau le fichier converti.


    3. Utiliser des outils de réparation vidéo en ligne ou logiciels

    Si les méthodes ci-dessus échouent, il existe des outils spécialisés, souvent payants ou limités en version gratuite, mais efficaces pour les corruptions plus sérieuses :

    • Outils en ligne : Certains sites web proposent des services de réparation vidéo en ligne. Ils demandent souvent de télécharger le fichier corrompu et de fournir un fichier sain (une autre vidéo enregistrée avec la même GoPro, dans le même mode si possible) comme référence.

    • Logiciels spécialisés : Des programmes comme WONDERSHARE REPAIRIT, Remo Repair MOV/MP4, Disk Drill ou  (qui fait aussi de la récupération de fichiers), ou d'autres logiciels de réparation vidéo peuvent parfois récupérer le flux vidéo ou audio d'un fichier gravement endommagé.


    Conseils pour éviter la corruption future :

    • Utilisez une carte SD de marque réputée et rapide, recommandée par GoPro.

    • Formatez régulièrement la carte SD depuis la GoPro et non depuis votre ordinateur.

    • Ne retirez jamais la carte SD ou n'éteignez pas la caméra tant que le voyant d'activité clignote.

    • Assurez-vous que la batterie est suffisamment chargée avant de commencer un enregistrement.

  • Le saut en parachute, bien plus qu'une activité extrême

    Le saut en parachute est bien plus qu'une simple activité extrême, il offre une multitude d'intérêts, tant sur le plan physique que psychologique. C'est une expérience qui marque les esprits...

    Sensations uniques, adrénaline

    • Chute libre et adrénaline

      La principale motivation pour beaucoup est la montée d'adrénaline intense provoquée par la chute libre à environ 200 km/h. Cette décharge d'hormones procure une sensation d'euphorie et de vitalité incomparables.

    • Sensation de vol et de liberté

      Une fois le parachute ouvert, la descente sous voile devient plus calme et offre un sentiment de légèreté et de liberté absolue, avec une vue panoramique époustouflante sur le monde.

    • Expérience inoubliable

      C'est un souvenir gravé à jamais, une aventure hors du commun que l'on a plaisir à raconter et à revivre mentalement.

    Dépassement de soi, confiance renforcée

    • Vaincre ses Peurs

      Le parachutisme est l'un des meilleurs moyens de se confronter directement à la peur du vide et à l'inconnu. Réussir à faire ce pas génère un immense sentiment de dépassement de soi en sortant de ss zone de confort.

    • Confiance en soi boostée

      Le fait d'affronter et de surmonter une peur aussi profonde a des effets durables sur la confiance en soi et l'estime de soi. Vous vous prouvez que vous êtes capable de gérer des situations extrêmes et de relever des défis.

    • Gestion du stress

      L'expérience permet d'apprendre à maîtriser ses émotions et à gérer un niveau de stress très intense, une capacité qui peut ensuite se transférer dans la vie quotidienne.

    Bienfaits pour le mental et l'esprit

    • Lâcher prise

      Pendant le saut, l'esprit est libéré des soucis et des pensées parasites. Vous êtes forcé de vivre pleinement l'instant présent et une méditation en mouvement.

    • Hormones du bien-être

      En plus de l'adrénaline, le cerveau libère de la dopamine et des endorphines (les hormones du bonheur), ce qui améliore l'humeur et procure une sensation de plénitude et de satisfaction après l'atterrissage.

    • Relativiser les problèmes

      Après avoir sauté, les petits tracas du quotidien semblent souvent moins intimidants et plus faciles à gérer.

    En résumé, le saut en parachute est une quête d'intensité, de liberté et d'accomplissement personnel qui a des répercussions positives sur votre force mentale et votre manière d'aborder la vie.

    Avez-vous déjà pensé à sauter en parachute ou est-ce une idée qui vient de vous traverser l'esprit ?

  • "Professeur" - Cadre légal, référentiels professionnels

    Titre de "Professeur" dans l'enseignement du parachutisme en France : Cadre Légal, référentiels professionnels et nuances terminologiques

    Le titre de « professeur » en France est une appellation à statut légal, principalement réservée aux fonctionnaires de l'État relevant du Ministère de l'Éducation Nationale ou du Ministère des Sports. L'usage de ce terme ne s'applique pas de manière générique à l'ensemble des professionnels de l'enseignement.

    Sur la base d'une analyse exhaustive des cadres juridiques et professionnels français, il est établi qu'un individu enseignant le parachutisme, quel que soit le niveau de son expertise, ne détient pas le titre officiel de « professeur ». Ses titres professionnels légitimes et précis sont définis par les certifications de « moniteur », « instructeur » ou « éducateur sportif », qui sont reconnus et encadrés par l'État.

    Cet article détaille les parcours professionnels distincts qui mènent à ces titres, clarifie les différences essentielles et formule des recommandations pour une représentation professionnelle rigoureuse et conforme.

    1. Le Cadre légal et les titres officiels de "Professeur" en France.L'appellation « professeur » en France est un titre juridiquement protégé qui confère un statut de fonctionnaire de l'État. Ce statut est acquis par la réussite à des concours de recrutement ou par la titularisation dans des corps spécifiques de la fonction publique, distincts de toute autre profession.1.1. Les Professeurs de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur : Un statut de la fonction publique d'État

    Le titre de professeur est au cœur de l'organisation de l'enseignement public en France. Pour enseigner dans un collège ou un lycée général, il est impératif d'obtenir le Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré (CAPES). Les lauréats de ce concours, qui peut concerner diverses sections telles que les arts plastiques ou la documentation, deviennent des « professeurs certifiés », un corps de fonctionnaires de l'État. Une qualification supérieure est l'Agrégation, un concours encore plus sélectif, dont les lauréats intègrent le corps des « professeurs agrégés ». Le statut d'agrégé est le plus souvent associé à l'enseignement dans le second degré, bien qu’un décret précise leur possibilité d'être affectés dans l'enseignement supérieur.

    À l'échelle universitaire, la terminologie et le statut de professeur atteignent leur plus haut niveau d'exigence. Le corps des « professeurs des universités » est composé de fonctionnaires titulaires nommés sur un poste dans un établissement public d'enseignement supérieur et de recherche. Pour être candidat à ces fonctions, il est nécessaire d'avoir été préalablement inscrit sur une liste de qualification, généralement obtenue après avoir soutenu une Habilitation à Diriger des Recherches (H.D.R.). Des concours spécifiques ou des voies de recrutement internes sont également ouverts aux maîtres de conférences, un grade d'enseignant-chercheur inférieur au grade de professeur, mais qui, comme ce dernier, est un corps de fonctionnaires.

    Dans l'enseignement primaire, le corps des instituteurs a été remplacé par celui des « professeurs des écoles ». Toutefois, la création de ce corps ne confère pas un titre honorifique de professeur au sens formel, réaffirmant que l'appellation est un statut de la fonction publique d'État, et non un terme générique pour un enseignant.

    Cette structuration des titres met en évidence un modèle hiérarchique et étatique très spécifique. Le titre de « professeur » est une désignation légale qui confère un statut, et non une simple description de l'activité d'enseignement. Contrairement à d'autres pays où le terme peut être utilisé plus largement, en France, il est indissociable d'un cadre réglementaire et d'une position de fonctionnaire.

    1.2. Le Corps Spécifique des "Professeurs de Sport"

    L'État a institué un corps de fonctionnaires de catégorie A, les « Professeurs de Sport » (PS), par un décret spécifique en 1985. Ces agents, relevant du Ministère chargé des Sports, sont des cadres techniques et pédagogiques de haut niveau dont les missions s'étendent bien au-delà de la simple animation sportive. Ils sont notamment chargés de la formation des cadres sportifs, de la préparation des athlètes d'élite, et de la participation aux stratégies de détection et de sélection en vue des équipes de France.

    La création de ce corps distinct est une démonstration claire de la volonté de l'État de définir et de protéger l'usage de l'appellation « professeur » même dans un contexte sportif.

    Cette structuration administrative suggère fortement que toute profession d'enseignement sportif non intégrée à ce corps ne peut légitimement prétendre à cette appellation. Le fait que le parachutisme ne soit pas explicitement rattaché à ce corps technique de fonctionnaires laisse penser que les professionnels de ce secteur relèvent d'un cadre réglementaire différent, ce qui rend l'usage du titre de « professeur » impropre d'un point de vue juridique.

    2. Les Titres et Diplômes de l'Enseignement du Parachutisme : Le Référentiel Officiel

    La profession de l'enseignement du parachutisme dispose de son propre ensemble de titres, de diplômes et de certifications, qui sont officiellement reconnus et encadrés par les autorités compétentes, notamment le Ministère des Sports et la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC).

    2.1. Le Cadre Professionnel : Moniteur, Instructeur, Éducateur Sportif

    Les professionnels qui enseignent le parachutisme à titre rémunéré détiennent des diplômes d'État spécifiques.

    L'un des plus courants est le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport (BPJEPS) mention «parachutisme ». Ce diplôme, classé au niveau 4 du RNCP, atteste que le titulaire est un « éducateur sportif » ou un « moniteur » capable d'encadrer tout type de public dans le cadre d'activités de découverte, d'animation et d'éducation. Le BPJEPS est une formation en alternance de plusieurs centaines d'heures et permet au moniteur de concevoir des séances sécurisées pour faire progresser les participants, notamment à travers des options comme la Progression Accompagnée en Chute (PAC) ou le saut en tandem.

    Un niveau de qualification plus élevé est celui d'« instructeur ». Cette qualification, distincte de celle de moniteur, est obligatoire pour permettre à un professionnel de diriger l'instruction en vol nécessaire à l'obtention de la licence de parachutiste professionnel. Cette distinction n'est pas un simple jeu de mots ; l'instructeur est un formateur de professionnels, tandis que le moniteur forme généralement un public de loisirs ou d'initiation.

    Par ailleurs, le Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport (DEJEPS) « spécialité perfectionnement sportif » permet à son titulaire d'exercer le métier d'entraîneur auprès de publics compétiteurs et de participer à la direction de structures. Les titulaires de ce diplôme évoluent très majoritairement dans le secteur fédéral.

    2.2. La Hiérarchie des Certifications Aéronautiques et Sportives

    La progression dans le parachutisme repose sur une série de brevets et de qualifications techniques qui valident l'expérience et le niveau de compétence du pratiquant.

    Par exemple, et pour faire simple, le Brevet A, le premier diplôme de la Fédération Française de Parachutisme (FFP), est l'aboutissement d'une formation théorique et pratique qui sanctionne l’autonomie à sauter sur une école . Le Brevet C permet d'effectuer des contrôles de sécurité et d'encadrer à bord d'un avion, tandis que le Brevet D ouvre la voie aux sauts de démonstration.

    L'accès aux diplômes d'État comme le BPJEPS exige une expérience significative, comprenant un nombre minimum de sauts et une pratique continue sur plusieurs années. Par exemple, la qualification de parachutiste biplace nécessite un minimum de 1000 sauts en chute libre et une expérience récente.

    Cette exigence démontre que l'expertise dans le parachutisme est mesurée par une combinaison de compétence technique, d'expérience pratique et d'une formation pédagogique spécifique.
    La supervision de la profession par plusieurs ministères (Sports et Transition Écologique/Cohésion des Territoires, responsable de l'aviation civile)  souligne que le parachutisme est une activité aéronautique hautement réglementée mais pas seulement un sport. Cette double régulation renforce la légitimité des titres professionnels de « moniteur » et d'« instructeur », qui sont les seules appellations légales pour exercer cette activité.

    3. Analyse comparative et nuancée de la terminologie : L'usage contre le droit

    La question de l'appellation de « professeur » dans l'enseignement du parachutisme révèle une disjonction fondamentale entre l'usage courant du terme et son statut juridique précis en France.

    3.1. La disjonction légale : L'appellation est un statut, pas une fonction

    Il existe une séparation totale et rigoureuse entre le cadre juridique de l'enseignement académique et sportif d'État et celui de l'enseignement du parachutisme.

    Les diplômes requis pour devenir moniteur ou instructeur de parachutisme ne donnent pas accès aux corps de professeurs agrégés, certifiés ou de sport.

    Le cheminement pour les parachutistes est axé sur la certification de compétences techniques et pédagogiques spécifiques, mesurées en nombre de sauts, en expérience et en capacité d'encadrement.

    À l'inverse, l'accès au titre de professeur dans le système public passe par la réussite à un concours ou l'obtention de diplômes académiques (Master, Habilitation à Diriger des Recherches - H.D.R).
    La mention de professions comme « Professeur de lycée professionnel en enseignement technique » ou « Professeur d'enseignement agricole » dans les fiches métiers des instructeurs de parachutisme  ne signifie pas une équivalence de titre. Elle est plutôt une comparaison salariale dans un même domaine de l'éducation technique ou de l'enseignement professionnel, soulignant que ces professions sont distinctes mais peuvent se situer sur un même niveau de rémunération.

    Cette distinction est un indicateur clair que le métier d'instructeur de parachutisme n'est pas un sous-ensemble du corps des professeurs. L'utilisation du titre de « professeur » en dehors de son cadre juridique strict pourrait être perçue comme une usurpation de statut ou une fausse représentation des qualifications.

    3.2. Le "Professeur" : Une appellation d'usage, un titre de respect, mais non un Droit Formel.

    La confusion autour du titre de « professeur » provient de son usage dans la langue courante. Dans de nombreux contextes, le terme est utilisé pour désigner un enseignant, un maître ou un expert dans un domaine donné, qu'il s'agisse de sport, de musique ou d'artisanat.

    Un élève peut s'adresser à un instructeur de parachutisme en l'appelant « Monsieur le Professeur » par respect pour son expertise et sa capacité à transmettre un savoir complexe. Cet usage informel est une marque de déférence, similaire à l'emploi du titre de « docteur » pour un médecin, qui est une convention sociale et non une qualification formelle.
    Cependant, cette reconnaissance sociale ne confère en aucun cas un droit d'usage du titre en tant que qualification professionnelle. Le fond de la question posée par l'utilisateur réside dans la contradiction entre cette convention sociale, qui valorise l'expertise, et la réalité juridique française, qui encadre strictement les titres professionnels.

    Adopter l'appellation de « professeur » de manière formelle ou dans un cadre professionnel serait un manquement au respect de la législation en vigueur et des référentiels de leur propre métier. Le véritable symbole d'un « haut niveau » dans l'enseignement du parachutisme réside dans les qualifications techniques et professionnelles qui sont reconnues par les autorités compétentes, comme les diplômes d'État (Instructeur de parachutistes professionnels,BPJEPS, DEJEPS). Ces qualifications attestent de l'expertise et du professionnalisme du moniteur ou de l'instructeur, tout en respectant le cadre légal de la profession.

    4. Synthèse et recommandations

    L'analyse des cadres légaux et professionnels établit de manière irréfutable que le titre de « professeur » est une appellation statutaire, non applicable à la profession de l'enseignement du parachutisme. Les titres officiels sont ceux de « moniteur », « instructeur » ou « éducateur sportif », qui correspondent à des diplômes et des parcours de formation spécifiques et reconnus.

    4.1. Conclusion sur le droit d'usage du titre de "Professeur"


    L'analyse juridique et professionnelle confirme que l'individu qui enseigne le parachutisme, même à un niveau d'expertise élevé, ne possède pas le droit formel et légal d'utiliser le titre de « professeur ». Cette appellation est strictement encadrée par le statut de la fonction publique d'État, dans des corps distincts qui ne correspondent pas aux qualifications et missions d'un professionnel du parachutisme. L'usage informel, bien que respectueux, ne doit pas se substituer aux titres officiels qui garantissent la légitimité et la sécurité de la profession.

    4.2. Recommandations Professionnelles

    * Adopter le titre officiel approprié.

    La profession de l'enseignement du parachutisme est valorisée et reconnue par ses propres titres. Le professionnel devrait se présenter en tant que « moniteur de parachutisme » ou « instructeur parachutiste professionnel », des titres qui reflètent avec exactitude ses qualifications et son statut.

    * Mettre en valeur les qualifications spécifiques. La véritable mesure de l'expertise d'un enseignant de parachutisme ne se trouve pas dans un titre non autorisé, mais dans les certifications qu'il a obtenues. Il est recommandé de mettre en avant les diplômes d'État qui sont les indicateurs reconnus de la compétence technique et pédagogique dans la communauté du parachutisme.

    * Comprendre la spécificité de la profession. Le parachutisme est un domaine hautement technique et réglementé, opéré sous l'égide de ministères et secrétariats d’État distincts de l'Éducation Nationale.

    Le professionnel doit embrasser la singularité de son métier et de sa hiérarchie de titres, qui sont spécifiquement conçus pour les exigences de son activité et pour la sécurité des pratiquants.

     

    Thibault Adnet, consultant, expert en parachutisme